Ieoh Ming Pei,
architecte
de legende

2001, Ieoh Ming Pei construit la Tour PB6.

Une réalisation majeure qui transforme le paysage de la Défense, comme la Pyramide, autre chef d’oeuvre de cet architecte le plus primé au monde, a transformé celui du Louvre.

La Tour se distingue par une apparente simplicité de ligne alors qu’elle est une véritable prouesse architecturale. Plus large en son sommet qu’à sa base, son entrée principale est surmontée d’une marquise circulaire de 24 mètres de diamètre dont le centre se trouve dans l’axe exact de la Grande Arche.

2022, BSTLL Architectures relève le défi de modifier le design intérieur de la Tour, scénarise les lieux pour offrir une programmatique étonnante et ainsi faire perdurer la LEGENDE.
Personnage phare de l’architecture du XXe siècle, le sinoaméricain Ieoh Ming Pei laisse une oeuvre prolifique aux quatre coins du monde. Entre 1955 et 2009, il signe plus de 200 projets dont 40 réalisations majeures.

Passionné d’architecture et de films hollywoodiens, il quitte sa Chine natale à 17 ans pour étudier l’architecture aux États-Unis, en Pennsylvanie puis au MIT dont il est diplômé en 1940.

Après la seconde guerre mondiale, il devient professeur à la Harvard Graduate School of Design et participe au mouvement du Bauhaus. Il est choisi par Jacqueline Kennedy pour réaliser une Bibliothèque et un Mémorial J.F Kennedy, et en France, par François Mitterrand pour créer la Pyramide du Louvre, son oeuvre la plus connue au monde.

Sa longue et brillante carrière est jalonnée de récompenses dont le prix Pritzker en 1983, considéré comme le prix Nobel de l’architecture.

Pei adopte très jeune ses lunettes rondes, héritées du Corbusier

Pyramide du Louvre
1989

De verre et de métal, avec ses 603 losanges et 70 triangles, la Pyramide propulse la cour Napoléon du musée du Louvre dans une nouvelle modernité.

tour pb6
2001

Avec son échancrure en forme d’amande qui s’élance sur les 26 premiers étages et sa marquise cylindrique, la tour transfigure l’Esplanade.

Parcours
international
et espaces d’art

Celui qui a reçu le prix Pritzker, équivalent du Nobel de l’architecture, a marqué par ses projets audacieux, subtil mélange du style international aux lignes géométriques épurées auxquelles il ajoute quelques touches d’une influence plus personnelle.

Ieoh Ming Pei a construit un peu partout sur la planète, aux États-Unis et en Europe mais aussi en Chine, au Japon et au Moyen-Orient.

Bank de China, Hong Kong, 1989

“Let’s do it right.
This is for the ages.”

Ieoh Ming Pei

Musée et bibliothèques présidentielles John F. Kennedy, Boston, 1979

Pei a connu un parcours très muséal. Paris, Washington, Doha ou Berlin lui doivent des musées phares conçus avec une même attention à la culture locale et aux objets exposés. « Mon grand défi dans les musées modernes était une affaire d’échelle. »

En 1968, la construction du Des Moines Art Center annonce une longue série de réalisations dédiées à l’art avec, la même année, l’Everson Museum of Art de Syracuse, et parmi tant d’autres les John F. Kennedy Presidential Library and Museum à Boston en 1979.

Pei réalisera également le Musée de Suzhou, en Chine, en 2006, et le Musée d’Art islamique de Doha au Qatar, en 2008.

Musée d’Art islamique, Doha, 2008

Les projets
de Pei A la
Defense

Ieoh Ming Pei est familier de la Défense. En 1969, l’architecte est sollicité pour un projet privé : une tour de 70 à 80 étages qu’il souhaite placer en plein milieu de l’axe historique.
Ce building en forme de V, d’une hauteur de 200 mètres, est dénommé Le Diapason. Si cette proposition ne verra finalement pas le jour, elle inspire... l’idée d’une « Tête Défense », projet à l’origine de l’actuelle Arche.
Ieoh Ming Pei revient un quart de siècle plus tard pour réaliser la tour PB6...

Rechercher
l’harmonie des
formes et
des materiaux

Pour la Pyramide du Louvre, Pei emploie du béton rosé “ doux de décoffrage ”, coulé dans du pin d’Oregon qui le marque de son empreinte. Il en surveillait minutieusement la composition et le coulage, et l’appelait le “ plus beau béton du monde ”.

I.M. Pei a le sens du vertige, des jeux de proportions et de perspectives. Ses oeuvres révèlent un goût pour les volumes géométriques puissants et son sens de l’épuré, dans lesquelles une forme revient fréquemment : le triangle.

C’est en 1978, à Dallas, qu’il érige sa première pyramide inversée pour l’hôtel de ville, inspirée de Le Corbusier. Un style qu’il renouvelle à Paris, avec une construction pharaonique vitrée dans la cour Napoléon du Palais du Louvre.

Des projets
remarquables

Pei a conçu plus de 200 projets dont 40 remarquables. Parmi ses réalisations, des tours, des banques, des hôtels, des sièges de grandes entreprises et des bâtiments publics qui révèlent un art qu’il veut pragmatique, fondé sur la nécessité.

Herbert F. Johnson Museum of Art, Ithaca, USA, 1975
Mesa Laboratory, Boulder, USA, 1967

L’architecte
le plus prime

Ieoh Ming Pei a toujours pris soin de l’environnement dans lequel ses bâtiments s’élevaient. Une approche qui participe à en faire l’architecte le plus primé au monde.

Ieoh Ming Pei a notamment reçu :

  • la Médaille d’or de l’AIA (1979),
  • la Praemium Imperiale (1989),
  • la Médaille présidentielle de la Liberté (1992),
  • la Médaille d’or royale pour l’architecture (2010).

En 1983, il reçoit le prix Pritzker, appelé le « prix Nobel de l’architecture », dont il dédie la récompense à la création d’une bourse d’études pour les étudiants chinois qui souhaitent étudier l’architecture aux États-Unis.

à suivre…

legende urbaine

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